Nous reprenons nos balades-santé MPLP le
dimanche 11 septembre 2022, le long de la friche de Chertal.
Rv à 10h rue René Delbrouck, à Hermalle-sous-Argenteau, devant l’entrée
N°32 de l’usine (cette entrée a été condamnée lorsque le pont de
Vivegnis-Hermalle a sauté).

Il y a aussi un départ en covoiturage à  9h30 devant MPLP Herstal avenue Ferrer 26.

Nous serons accompagnés par Fred Gillot, un des derniers
délégués syndicaux du site. Après la fermeture, Fred a continué avec un mandat
de député PTB à la Région Wallonne, en gardant son salaire de prépensionné.

Il y a quelques mois, le démontage de l’usine
a commencé. Pour avoir une idée des démolitions en cours, il faut aller voir du
côté Ravel Canal. Nous par contre suivrons le Hemlot, un ancien bras de la
Meuse, avec ses étangs de nénuphars, l’île Aux Corbeaux et l’île de
Franche-Garenne.

Il y a aussi un paysage très lunaire avec ces
montagnes de laitier d’aciérie qui bordent le site. Comme dit Fred, le chapitre
de cette usine est clos. Mais un nouveau chapitre est en train de s’écrire.
Sauf que le scénario n’est pas encore défini.

Les balades-santé, c’est chaque deuxième
dimanche du mois. La balade est gratuite et ouverte à tous.

Un recrû
forestier sur
un ancien terrain de foot

 Nous longeons la clôture de l’usine pour traverser un ancien terrain de
foot, où les aciéristes jouaient un match lors de la casse croûte. Chertal a eu
plusieurs équipes de foot. Le terrain a été abandonné quand ces équipes se sont
éteintes. Depuis des bouleaux l’ont colonisé. Les chercheurs du consultant Pluris
parlent du «r
ecrû forestier de Chertal ». What’s in a name ? 
Il n’y a jamais eu de forêt là-bas, et il ne peut donc pas recroître.
C’est des bouleaux principalement, des plantes pionnières par excellence.

Le Hemlot

Nous débouchons sur le Hemlot, un ancien bras de Meuse qui est menacé d’ensablement qui n’a rien à faire avec la construction
de Chertal, mais avec la démolition du barrage à aiguilles de Hermalle. En 1998, la Direction des voies hydrauliques a démonté ce barrage avec son
déversoir et son écluse fortement endommagée par les crues de 1993 et 1995. De
ce fait, le niveau de la Meuse entre le pont-barrage de Monsin et  le barrage de Lixhe se trouve en dessous du
niveau du Hemlot qui n’étant plus alimenté, s’ensable.

A l’époque, le comité des riverains a eu des
contacts avec le directeur de Chertal pour amener de l’eau du canal Albert dans
le Hemlot, via une conduite passant par Chertal. Ce projet n’a pas abouti suite
entre autres des contraintes de passage d’un charroi très lourd.

Aujourd’hui des riverains ont relancé le
projet, dans le cadre de compensations ( ?) pour l’assainissement du site.
On pourrait en effet créer cette liaison avec le canal Albert, éventuellement sous
forme d’un parcours d’eau vive pour la pratique sportive du kayak. L’idée avait
déjà été lancée à l’époque, entre Lanaye et Visé. Peu importe, à partir du
moment où le Hemlot reçoit de temps en temps une bonne dose d’eau, comme une
chasse.

La PFL

Nous arrivons au chemin de halage avec ses entrées d’eau
pour le Hemlot presqu’à sec. Les abris bétonnés remontent à 1927, lorsque la
Commission d’Etude du Système des fortifications décide le réarmement de la
Position Fortifiée de Liège (PFL), avec e.a. une ligne d’abris sur la rive
gauche de la Meuse pour défendre principalement les trouées de Visé et de
Lixhe.

Le 10 mai 1940, la ligne n’était pas terminée. Pour
construire certains abris, on attendait la construction du nouveau pont
d’Argenteau, l’ancien étant en bois, et la rectification des berges de la Meuse
rendu nécessaire par la construction du canal Albert. Il y avait deux abris flanquant
le fleuve à la ferme de Happart, avec deux chambres de tir pour mitrailleuse. A
Basse-Hermalle il y avait les abris PL 5 et PL 6. Les abris PL 1 à PL 4 n’ont
pas été construits. Dans les (anciens) ponts Marexhe, Milsaucy et de Wandre se
trouvent des abris à plusieurs chambres de tir.

L’île Monsin était particulièrement bien défendue. Sur la
rive gauche du canal Albert, en face de l’île, 5 abris ont été construits.  Un abri à plusieurs chambres de tir se trouve
dans le pont barrage. Deux abris sont dissimulés dans le socle de la statue du
Roi Albert. Il y avait aussi trois abris avec plusieurs embrasures dans les culées
des ponts de Liège, profitant de la reconstruction des ponts des Arches, du
pont Saint-Léonard et du pont de Coronmeuse. N’était-ce pas prendre les civils
en bouclier humain ?

http://www.clham.org/050521.htm Lorsqu’un peu avant la
guerre, avec la mobilisation, la Défense Nationale se rendit compte que le IIIe
Corps d’Armée, occupant la PFL, ne disposait ni d’effectifs suffisamment
nombreux, ni d’assez de mitrailleuses pour garnir cette ligne de front de 179
abris se développant sur 60 Km, il fut décidé de ne pas l’occuper. Elle
constituera un leurre pour l’ennemi. Nous avons vu comment l’ennemi s’est fait « leurrer ».

Les tas de scories

Le contraste entre les étangs du Hemlot et la friche de
Chertal est saisissant. Nous longeons ce paysage lunaire de scories. C’est un
terme belge. Les français parlent de laitier d’aciérie ou de convertisseur. Une
tonne d’acier génère entre 80 et 150 kg de scorie. A première vue ces scories
ne devraient pas poser un problème écologique: en Wallonie, la scorie classique
est considérée comme un déchet inerte  (arrêté
du Gouvernement Wallon du 14 juin 2001 concernant la valorisation des déchets
issus de la production d’acier).

Le problème écologique est ailleurs. Ces scories pourraient
être utilisée pour les routes et voies ferrées, et remplacer ainsi le
ciment.  La teneur en chaux libre dans la
scorie fraîche favorise en plus un durcissement naturel de la couche de surface
apprécié pour un chemin secondaire (remembrement, forestier, halage), parking
ou sentier pédestre.

Il y a néanmoins un problème pour une
utilisation sur les routes. Les laitiers « LD » (laitier de convertisseur à oxygène suivant la méthode  LinzDonavitz ) gonflent à cause de  l’hydratation de la chaux et de la magnésie
libres présentes en forte quantité. Pour une couche de scorie avec une teneur
en chaux libre de 3 %, une épaisseur de 25 cm et une largeur de 6 m, la
dilation linéaire minimale est de 2,5 mm verticalement, 6 cm latéralement et de
1 m par tronçon de 100 m. C’est surtout cette dernière déformation qui est
contraignante, vu que cette zone de gonflement se trouve bloquée entre deux
zones rigides. Le phénomène est moins visible latéralement car les abords sont
généralement en terre et peuvent donc mieux dissiper les contraintes.

Un autre problème est que ces % de chaux libre
sont variables à cause de la répartition hétérogène des nodules de chaux. Cette
variabilité est encore plus élévée pour les stocks historiques ce qui explique
qu’ils sont plus difficiles à valoriser.

Terranova

Il y a des procédures pour maîtriser ce
problème. On peut par exemple de mélanger du laitiers LD frais avec des
granulats inertes afin d’optimiser la répartition granulométrique de façon à
absorber l’expansion des grains de laitier dans les vides. C’est probablement
ce que l’on faisait à TERRAnova, l’unique société à commercialiser ce produit
sous le nom de TERRAX. Elle a arrêté sa production, suite à l’arrêt de
l’aciérie. Les installations sont toujours là, abandonnées en pleine campagne.
A mon grand étonnement, je n’ai rien retrouvé sur l’internet sur Terranova.  

J’ai aussi l’impression que l’on a utilisé le
terrain comme crassier, et que les scories d’aciérie ont été mélangées avec
d’autres scories, notamment celles  résultant de traitements spécifiques comme le
chrome ajouté pour inoxyder. La scorie inox ou ALZ (Chertal a travaillé pour
ALZ) contient beaucoup de chrome. Même si l’ensemble des scories contiennent
des métaux lourds en quantité généralement inférieure au critère requis dans
les cahiers des charges, leur valorisation peut devenir problématique s’il
s’avère qu’elles ont été mélangées avec des scories inox.

Des buttes paysagères

Tous les sidérurgistes européens prétendent valoriser ces
scories. C’est ainsi qu’ArcelorMittal France écrit dans son Rapport de responsabilité sociétale 2020 :  « Les scories constituent une source
importante de sous-produits. Des laitiers d’aciérie sont granulés afin de les
transformer en produits finis commercialisables. Les scories d’aciérie peuvent être
utilisées pour le renforcement durable de parkings, de routes, chemins etc. Les
plus grosses fractions (40 mm et plus) constituent une alternative à part entière
au gravier concassé. Ainsi à Dunkerque, depuis 2019, ce laitier a été utilisé
pour la construction de buttes paysagères destinées à protéger les riverains
des retombées de poussières émanant des activités portuaires ».

Voilà une solution toute tracée pour Chertal ?
On ne doit même pas construire une « butte paysagère » : elle
est déjà là. En mars 2021 un député wallon se demandait ce qu’il était « prévu de faire avec les 370 000
tonnes de scories qui sont sur cette deuxième partie du site »
? Ne
cherchez plus : elles peuvent rester telles quelles !

Blague à part, ce n’est pas si simple. Et j’ai
aussi l’impression que la communication de la plupart des sidérurgistes sur la
valorisation de leurs scories est du green-washing. Là où ils ont de la place,
ils stockent et évitent ainsi la granulation et la maturation des scories peu
rentables.

Conserver des scories pour l’habitat des crapauds calamite ? 

Dans une autre question écrite au Parlement
Wallon du  23 avril 2021 sur le permis de
démantèlement de Chertal nous apprenons que l’on voudrait « conserver une partie des scories afin de préserver l’habitat des
crapauds calamite »
. Cet amphibien protégé en Wallonie est emblématique
pour le site du terril du Gosson. Voilà que j’apprends qu’il pondrait dans les petites
mares du parc à scories… Ce qui ferait pencher la balance vers le maintien de
ces scories comme zone naturelle. D’ailleurs, si on laissait ces merlons tels
quels on aura évidemment au bout d’un certain temps une biodiversité unique.
Les plantes qui arrivent à prendre racine sur ce genre de substrat sont uniques !

Mais n’allons pas trop vite : lors d’une
réponse précédente, le ministre avait indiqué que le sort des scories dépendra
d’une part de leur qualité environnementale et d’autre part, des options
urbanistiques qui seront retenues.

Un autre argument pour élargir la Zone Natura
2000 du Hemlot est la présence du chemin de fer qui desservira la Trilogiport.
Le Port Autonome l’a clôturé des deux côtés. Logique : on ne va pas
traverser un chemin de fer en dehors d’éventuels passages à niveau. Mais cette
clôture sépare le parc à scories du reste du site.

On a envisagé aussi de basculer Chertal dans
le Trilogiport. Tout compte fait, l’usine avait été conçue comme trilogistique,
comme réponse à la sidérurgie maritime. Amener minerais et charbon via le canal
Albert ne revient pas plus cher que le canal de Terneuzen de Sidmar. Idem pour
les produits finis. Ceci dit, les quais du côté canal n’ont jamais été
utilisés. Les Hauts-fourneaux sont restés à Seraing et on a amené la fonte par
chemin de fer. Ils servent aujourd’hui pour la première fois, pour amener la
mitraille issue des démolitions à …Sidmar !

Il y a des précédent historiques. Cockerill
avait versé ses scories au Bois-Saint-Jean, au-dessus du HFB. Lors de l’aménagement
du parc scientifique du Sart Tilman, on a rassemblé toutes les terres polluées
dans un tas que l’on a recouvert d’un peu de terre. Au-dessus on a reconstruit
un dôme de scorie que la vox populi attribuait – à tort- comme  la dernière demeure d’infortunés métallos
tombés dans des poches de fonte en fusion 
Tout ça se discute… A condition de savoir ce
que l’on veut faire des terrains. L’accord tripartite conclu lors de la
fermeture de Chertal impose à ArcelorMittal d’assainir le terrain aux normes d ’une
zone industrielle. Un assainissement pour l’habitat coûte deux fois plus cher.
On ne va quand même pas recommencer l’opération si envisage de changer l’affectation
en zone industrielle…

Le halage

Nous continuons notre balade le long du chemin
de halage qui s’arrête devant un fil barbelé au nom poétique de concertina arborant
des lames rasoirs. Troué, certes, mais le passage est pratiquement impossible à
cause des ronces. Et la zone est très humide, même si les étangs doivent être fortement
envasés. A l’époque Frédéric Gillot a posé une question orale à Maxime
Prévot,  Ministre des Travaux publics :
« le site de Chertal mesure
approximativement 3,5 kilomètres. Il est bordé, d’une part par la rive gauche
de la Meuse et, d’autre part par la rive droite du canal Albert. Or, ces rives
comportent l’une et l’autre un quai de halage et ceux-ci sont obstrués par des
grillages placés par l’entreprise. De même, l’absence d’entretien, côté ArcelorMittal,
a permis qu’une végétation dense puisse s’y développer. Il est impossible pour
un piéton ou un cycliste de circuler sur ces quais pour se rendre de Herstal à
Hermalle. Que comptez-vous mettre en place pour rendre, de nouveau, le passage
possible sur ces quais pour les usagers ?
 »

La question de Fred reste pertinente: ça
vaudrait la peine de restaurer ce chemin de halage. D’autant plus que l’on a
prévu un nouveau pont de Chertal vers Cheratte.

L’écluse

Nous revenons sur nos
pas, pour remonter jusqu’aux vestiges du barrage à aiguilles d’Hermalle, du
déversoir, de l’écluse et du Hemlot.
Espérance-Longdoz,
société mère de Chertal, avait montré du cœur pour le Hemlot quand on a
construit l’usine. En 1963 Aves  remercie plusieurs hautes personnalités de l’Espérance pour leur sensibilité
pour l’intérêt biologique et leur promesse de reconstituer les étangs comblés.
Aves obtient la création d’une station ornithologique à l’intérieur même de
l’usine. En 1992 on appelle Chertal l’hôtel pour cormorans et on y compte
jusque 1000 têtes ! 

Ces structures ont été
fortement endommagées par les crues de 1993 et 1995, et la Direction des voies
hydrauliques les a fait démonter en 1998. Suite à cela le niveau de la Meuse en
amont a baissé. L’alimentation en eau par le tuyau situé
sous la berge est devenu insignifiant et l échelle à poissons amont n’apporte
plus une goutte .  En 2011 le ministre en
charge de la Nature Benoît Lutgen promet des travaux de désenvasement dans le
cadre des travaux compensatoires octroyés pour la quatrième écluse de Lanaye.
Promesse non tenue…

Une nouvelle chance s’annonce aujourd’hui avec
la réhabilitation des friches industrielles d’Arcelormittal .

 

Un chapitre encore à écrire

Chertal a été construit sur le canal Albert
par Espérance Longdoz, en réponse à son concurrent Cockerill- Ougrée qui
s’était associé avec Arbed pour construire Sidmar sur le canal Gand- Terneuzen.
Un demi-siècle plus tard Arcelor lance le projet Apollo de fermeture des sites
continentaux. Lorsque Mittal met la main sur Arcelor il relancer l’usine. Mais la
crise de 2008 le pousse néanmoins à fermer quand-même Chertal et Florange. Mittal
accepte une mise sous cocon. Un accord tripartite prévoit l’assainissement par
ArcelorMittal pour une affectation industrielle.

Dès le 8 mars, Martens Democom a entamé la
déconstruction des 300 bâtiments, par cisaillement et par affalement. L’acier
part par barge vers ArcelorMittal Gand. Tout devrait être terminé d’ici quatre
ans. L’analyse des sols pourra alors être finalisée avant d’entamer la
dépollution.  L’évolution des travaux est
sur sdchertal.be.

J’ai l’impression que cet accord tripartite est
aujourd’hui un chiffon de papier. Le 9 juin 2022 Willy Borsus déclare que “dans le cadre de la préparation des
négociations avec ArcelorMittal, des groupes de travail ont été mis en place
depuis plusieurs mois. Un premier groupe de travail concerne l’estimation du
coût de la mise en œuvre des responsabilités environnementales propres à
ArcelorMittal sur les 4 sites (Chertal, HF 6, HF B et la Cokerie d’Ougrée) dont
l’acquisition est envisagée. Le second groupe de travail concerne la
valorisation immobilière de ces sites. Ensuite, les négociations pourront
réellement commencer entre la Sogepa et ArcelorMittal pour l’acquisition de ces
quatre friches
”.

J’en conclue que cet accord tripartite n’existe
plus ! En plus, le ministre de l’Économie annonce qu’un montant de 90
millions est bien prévu pour ces missions, dont 40,9 millions d’euros ont déjà
été débloqué ce 25 mai 2022… et confié à la Sogepa. “Ces montants serviront à financer l’acquisition, l’assainissement, les
équipements et la reconversion des anciens sites sidérurgiques de la SA
ArcelorMittal dans le bassin liégeois”
. Une autre mission a été  confiée à la Spaque pour  constituer une réserve foncière de terrains
stratégiques à assainir. 5,4 millions ont été alloués. « ArcelorMittal reste bien le pollueur… payeur,
mais la Région souhaite aussi aller plus loin que “l’usage industriel” des
terrains… Le coût de l’assainissement pour un usage industriel incombe à
ArcelorMittal. Le Master Plan prend en compte des objectifs d’assainissement
plus larges qu’un objectif de compatibilité avec un usage industriel dont la
responsabilité financière incombe à ArcelorMittal. Des moyens publics sont donc
indispensables pour financer ce différentiel de coûts d’assainissement »
.

Apparemment, le pollueur… payeur s’en tirera à
bon compte. Ce n’est pas moi que le dit, c’est un  ex-bourgmestre d’Oupeye : « toutes les analyses de ce groupe Sogepa-Spaque-Arcelor
sont faites à partir de données environnementales fournies exclusivement par
ArcelorMittal, alors que des prélèvements auraient pu être réalisés et étudiés
par l’Issep, organisme public. C’est sur base des données fournies par le
vendeur privé que sera déterminé le prix d’achat de ces terrains par la Région.
C’est comme acheter un chat dans un sac »
.

J’approfondirai ce sujet d’un autre blog.

Sources

Un groupe de riverains préconise, dans la
perspective de la disparition des installations industrielles de Chertal et en
se basant sur le principe des compensations à accorder aux riverains et aux
pêcheurs, lors de bouleversements importants à caractère industriel, la
création d’une zone tampon, à l’instar de celle du Trilogiport, la prolongation
des liaisons au RAVeL, la création d’une zone naturelle en bord de Meuse,
et  la nécessité d’oxygéner le Hemlot

https://docplayer.fr/37422798-Hermalle-sous-argenteau-site-unique-en-basse-meuse.html 

 http://hachhachhh.blogspot.com/2014/04/balade-au-hemlot-des-castors-des.html

Franck Vernier Les abris de la position
fortifiée de Liège en mai 1940 http://www.clham.org/050511.htm