Balade de la Place Saint-Paul à la place Saint Lambert
Dans le cadre d’une journée d’études de l’aped
‘Ecole et luttes sociales’ j’ai anime un Atelier thématique Liège, théâtre des
luttes sociales. En fait une promenade guidée à Liège. En fait, j’ai brodé sur
http://hachhachhh.blogspot.be/2014/03/balade-liege-des-revoltes-les-braises.html
Place Saint Lambert, où j’embraye sur ma balade ‘Liège des révoltes ».
La Place Saint-Paul est un haut lieu de la lutte des classes ; c’est là
que la FGTB organise sa fête du 1 mai, et le Parti Communiste et le PTB leur
meeting 1 mai. Mon cama Francise Gomez a l’habitude de parler à ce
meeting, après une intervention au meeting du PS au Parc d’Avroy. A la question: « Parlerez-vous
à nouveau sur le podium du PS ET du PTB ? » Il répond: « Oui, sur celui du PS et du « PC »,
j’insiste. C’est le Parti Communiste qui, depuis une quinzaine d’années, place
son podium rue Hazinelle (j’insiste encore), pas sur la place St-Paul même,
mais juste à côté (Sud Presse 28 avril). J’ai vérifié : l’entrée de la
Haute Ecole est effectivement au N°2 de la rue Hazinelle. Ce qui nous laisse un
peu de marge.
Quant à la Place Saint Paul, c’est compliqué. En 1811-1812, lorsqu’on construit la tour de Saint Paul, avec sa flèche qui rappelle
la cathédrale Saint-Lambert démontée par les révolutionnaires liégeois, la
place Saint-Paul est la place Devant Saint-Paul qui est rebaptisée place de la
Cathédrale en 1863. Du coup, la place qui se nommait
Derrière Saint-Paul prit son nom actuel : Place Saint Paul.
La place de la Cathédrale est rebaptisée
« place du Roi Albert » en décembre 1918, pour « rendre hommage
à la conduite chevaleresque de notre souverain pendant la guerre 1914-18 ».
La nouvelle appellation restera en vigueur plusieurs décennies, mais elle ne
sera guère utilisée par la population, et le lieu retrouvera finalement son nom
d’origine.En
1948 les Métallos FGTB achètent un ancien hôtel de maître. Le 30 juillet 1950, c’est là que la mise en place d’un gouvernement
wallon séparatiste fut sérieusement envisagée au cours d’une réunion rassemblant le comité liégeois de grève (dont André Renard, Robert Lambion, Robert Gillon), des représentants de partis (libéral et communiste) et des militants de mouvements wallons.
tard la Régionale FGTB de Liège qui y construit un immeuble neuf inauguré en
1975. De la terrasse au huitième étage on a une vue magnifique sur Liège…
Le complexe scolaire Hazinelle, une ‘machine
à enseigner’
En face, le complexe scolaire Hazinelle, une ‘machine
à enseigner’, si je peux paraphraser Le Corbusier : «une maison est une
machine à habiter ». L’architecte municipal Jean Moutschen qui a conçu ce
bâtiment construit en 1960—1964 par la Ville de Liège, était dans la ligne
d’action des CIAM (Congrès
Internationaux
d’Architecture Moderne), et son antenne locale de la revue L’Équerre.
Moutschen a également conçu le lycée Léonie de Waha, un peu plus loin, sur les
boulevards.
Le hasard de l’histoire veut que l’institut supérieur pour demoiselles avait
été fondé par la célèbre pédagogue Léonie de waha en 1868 justement dans des
locaux acquis place Saint-Paul, rue Hazinelle. En 1874, l’école avait déménagé
rue des Célestines, dans une ancienne résidence noble donnant aussi sur le
boulevard de la Sauvenière. En 1887, elle est cédée à la Ville de Liège. Devenu
lycée en 1925, l’institut s’installe dix ans plus tard dans le bâtiment que l’on
connait aujourd’hui. Moutschen a maintenu la haute cheminée de la verrerie
d’antan pour le système de chauffage de l’établissement scolaire.
l’ULg sous la direction d’Aloys Beguin (architecte de l’Esplanade Saint –Léonard)
s’est attaché à l’étude du bâtiment de
l’école Hazinelle. Il fait – à juste titre- un lien entre la politique de l’enseignement et l’architecture chargée de l’incarner. Ce patrimoine monumental ordinaire reflète l’esprit d’une époque, une
pensée sociétale, une rigueur constructive, une rationalité et un systématisme qui lui permettent d’affronter
le changement programmatique et l’évolution des usages. Il est vrai que toutes
ces qualités sont difficile à évaluer à partir de la façade sobre. Pour évaluer
son organisation compacte autour d’une imposante cour intérieure il faut entrer
dans le bâtiment. L’occasion aussi d’admirer dans le hall d’entrée le bas-relief d’Idel
Ianchelevici, auteur du plongeur à l’entrée du port des yachts.
Le lycée de Waha
le mérite). Il est officiellement inauguré en 1938. Fonctionnel, il intègre
aussi des œuvres d’art originales créées par dix-huit artistes wallons
(fresques, bas-reliefs, mosaïques, peintures, vitraux). Dans l’esprit des
concepteurs, il s’agit de former les générations futures de jeunes filles en
leur faisant côtoyer quotidiennement la beauté artistique. Les bas-reliefs qui
la décorent des sculpteurs liégeois Louis Dupont, Adelin Salle et Robert
Massart symbolisent l’Étude et l’Insouciance de la Jeunesse. Ce témoin de
l’architecture moderne wallonne est classé depuis 1999.
Fermeture du siège liégeois de
la Banque Nationale
Et puis il y a encore le siège liégeois de
la Banque Nationale (1968), du Groupe EGAU (Études en Groupe d’Architecture et
d’Urbanisme), une association d’architectes qui a été l’un des principaux
artisans des transformations urbanistiques du centre de Liège entre le début
des années 1950 et 1992. En avril 2017 la Banque nationale de Belgique (BNB) a annoncé la fermeture
de ses bureaux à Liège ainsi qu’à Courtrai pour la fin 2018. Les 32 employés de
l’agence liégeoise et les 26 employés de celle de Courtrai seront tous
réaffectés au siège central de Bruxelles. En 1999, il y avait encore 23 agences
régionales. Fin 2018, il ne subsistera plus aucune agence régionale (La Libre
Belgique 29 avril 2017). La BNB invoque l’introduction de l’euro. Des machines plus complexes et plus
performantes ont été nécessaires pour traiter des euros comportant des signes
de sécurité plus sophistiqués. Le 23 février 2017 la décision de principe a été
communiqué au Conseil d’entreprise qui remettra son avis avant la décision
définitive du comité de direction. L’arrêt du traitement des billets est prévu
le 31 décembre 2017 et l’arrêt des autres activités au plus tard le 31 décembre
2018. Le bâtiment de Liège sera vendu. Pour échanger ses petites pièces, il
faudra passer par les banques où c’est encore gratuit pour des petites
quantités triées de maximum 50 pièces. Au-delà, les banques appliquent des
tarifs allant de 3€ à 5€. Ala BNB c’était gratuit (et immédiat) en dessous de
trois KILOS. On faisait la file pour ces pièces: des petits commerces, ou
l’asso avec le produit d’une cagnotte…
Trois monuments repris sur l’inventaire
du patrimoine immobilier
Et pour finir trois monuments repris sur l’inventaire
du patrimoine immobilier :
est l’oeuvre de Paul Du Bois. Le socle porte l’inscription : «A / JEAN DEL COUR /
Statuaire / 1627-1707 / L’Oeuvre des Artistes / MDCCCCXI » (date de naissance
erronée, Del Cour étant né en 1631; mais on peut vivre avec ça). Les plans du monument sont de l’architecte
spadois Marcel Collin.
bienfaisance à la fin du 19e siècle, il devient le centre de son administration
et siège de l’échevinat de la prévoyance sociale ; aujourd’hui occupé par des
bureaux. Cet édifice a été construit dans la première moitié du 16e siècle et
restauré à partir de 1897 par l’architecte Edmond Jamar (PMB-W, 1974, t.3, p.
350 ; P. Marthus, L’architecte Edmond Jamar, mémoire de licence, Ulg,
1990-1991, p.87-90).
Clément Pirnay en 1910. L’ancien ciméma Palace se signale par sa façade sobre
en béton, aux lignes précocement fonctionnalistes.
La Cathédrale Saint Paul et sa tour
une cave voûtée sous les sacristies. Au milieu du XIIIe siècle débute la
construction du bâtiment que l’on voit. Cela prendra trois siècles, avec
parfois de longues périodes d’interruption, ce qui explique que la collégiale
Saint-Paul présentait une gamme complète de l’architecture gothique. Apparemment,
le chapitre de Saint-Paul avait des moyens plus limités que la chapitre de Saint-Lambert…
Cette gravure de Remacle Le Loup montre la collégiale Saint-Paul dans
les années 1730, avec une tour basse, surmontée d’une petite construction où se
trouvent les cloches. À la suite des événements révolutionnaires de la fin du
XVIIIe siècle la chapitre est dissout et sa collégiale transformée en halle de
boucherie, tandis que les cloîtres servent d’écuries. Une partie du mobilier
est vendu aux enchères.
pour cathédrale, Saint Lambert étant ‘démonté’ comme symbole de la tyrannie. En
1811 on a surélevé la tour d’un étage surmonté d’une flèche octogonale qui
atteint presque nonante mètres. Quatre clochetons ont été ajoutés aux angles
pour rappeler la cathédrale Saint-Lambert. Les pierres aussi sont issues de
l’ancienne cathédrale, toujours en ruines à l’époque. Nostalgie, si tu nous
tiens…
l’unité (que le bâtiment n’a jamais eu). Il surcharge le bâtiment d’éléments
d’ornementation (il adorait les pinacles) qui ne correspondent plus avec la
simplicité d’origine du bâtiment. Nous reviendrons sur ses conceptions de
restauration assez invasives à propos du Palais Provincial.
Les Lumières de la Société Libre d’Émulation
Le bâtiment de la Société Libre d’Emulation (SLE) qui abrite aujourd’hui le Théâtre
de Liège remonte à l’Ancien Régime. La SLE fut fondée en 1779 par
François-Charles de Velbrück, Prince-Évêque de Liège ‘éclairé’. L
les trois joueront un rôle clef dans la révolution qui couve. Le 19 août 1789, la
SLE présenta ses hommages aux bourgmestres élus par le parti révolutionnaire.
En 1792, le Prince-Ev^que Constantin François de Hoensbroeck dit dans un Mandement
qu’elle était devenue «une société d’insubordination, généralement et
publiquement vouée, pendant les troubles passés, aux principes de sédition qui
les ont fait naître».
Avec la disparition de Velbruck en 1784 Ramoux quitta les bords de la Meuse
pour ceux du Geer, où il reçut le surnom de « Législateur des bords du Geer »
redynamisant la confection et le commerce des chapeaux de paille. Mais il joue
aussi un rôle beaucoup moins folklorique Le lundi 26 avril 1790 , àla demande
d’un des bourgmestres révolutionnaires Lambert-Joseph de Donceel, il compose première
le ‘Valeureux Liégeois’, sur un air populaire vieux de plus d’un demi-siècle. Il
y rend hommage au commandant de la garde patriotique Jean-Remy
de Chestret : Que peut craindre notre ardeur? / Sous Chestret nous portons
les armes: / À côté de ce vainqueur / Le péril a des charmes. Avec ça les
Liégeois ont leur hymne national.
membres. Le 20 août 1914, sa très riche bibliothèque et l’ensemble de ses
collections sont incendiés. En 1930 la Ville de Liège reconstruit un édifice
néo-classique. Dans les années 1960, l’Université de Liège louera sa grande
salle pour y donner des cours. De 1985 à 2004, le Conservatoire royal de Liège
s’installe. À la suite d’une importante rénovation, ses locaux de la place du
Vingt-Août logent désormais le Théâtre de Liège.
L’ Hôtel des Postes néogothique
En 1890, les bâtiments situés à l’angle de la
rue de la Régence et du quai sur Meuse, essentiellement des cafés et des
hôtels, sont rasés afin de laisser place à un vaste Hôtel des Postes. Cet
édifice néo-gothique marie les techniques modernes en utilisant le métal dans
la structure portante intérieure et les styles traditionnels. Il est doté de
statues représentant des corps de métier (la nostalgie des néogoths pour ce
modèle de société médiévale).
toitures) depuis fin 2002. Plusieurs projets de réaffectation ont capoté. Tous
voulaient un parking place Cockerill. Une plate-forme Place Cockerill a réussi à bloquer jusqu’à maintenant. A juste titre : c’est un peu
aberrant d’attirer les bagnoles au cœur de la ville alors que l’on prétend
apaiser le trafic le long des quais.
des néo-gothiques issus souvent des écoles Saint-Luc. Toute une génération de
Saintlucistes ont profité de la longue période de majorité catholique alsolue,
de 1884 à 1918, pour remplir le pays non seulement d’églises néo-gothiques,
mais aussi d’autre bâtiments publics comme le Palais Provincial de Liège, que
nous verrons en fin de balade, ou la Grande Poste de Liège d’Edmond Jamar (il a
construit aussi un hôtel des postes, des télégraphes et du téléphone à Dinant).
La Passerelle : quelle passerelle?
passerelle est ouverte aux piétons, diverses crues ayant retardé les travaux et
même mis l’ouvrage en péril. Elle porte en réalité le nom de « passerelle de la
Régence », du même nom que la rue qu’elle prolonge. Les gens de l’au-delà
parlent de passerelle Saucy », en référence au boulevard auquel elle mène en
Outremeuse. Un peu plus loin, en face du Parc de la Boverie, une nouvelle
passerelle vient d’être inaugurée. Elle s’appelle ‘la belle liégeoise’.
Rue de la Régence : La
Wallonie
![]() |
Une de La Wallonie du 12 mai 1937.
quelques
jours après Guernica Coll. ILHS |
Jean Moutschen. Quelques années auparavant, en 1919, le journal bruxellois Le Peuple avait créé
une antenne liégeoise. Il y avait déjà
eu un organe officiel du POB liégeois, le journal La Wallonie, créé en
1903 mais ce journal avait disparu en 1906. En 1920, le journal reprend le nom
de La Wallonie Socialiste. La Centrale liégeoise des Métallurgistes inclut dans
sa cotisation l’abonnement au quotidien. Les ventes passent ainsi de 28 000 à
50 000 exemplaires. Il y a même une Radio Wallonie qui émet d’octobre 1925 à
mai 1940.
Saint Denis :
un mélange de styles
L’église Saint-Denis fut fondée en 987, du temps de Notger. Comme dans la
plupart des collégiales, les chanoines vécurent en commun jusqu’au 12e siècle,
puis délaissèrent le dortoir et le réfectoire pour s’établir dans des maisons
situées aux alentours de la collégiale. Le chapitre avait 33 chapelains, des
chantres, des musiciens et 8 enfants de choeur apprenant le chant et la musique
dont André-Modeste Grétry que nous saluerons Place de l’Opéra. La collégiale
était avant tout un bâtiment de prestige pour les chanoines, dont nous voyons une
partie du cloître. Les offices paroissiaux étaient célébrés dans l’église
voisine de Sainte-Aldegonde. Le chapitre fut supprimé en 1797 et en n 1801,
l’église devint paroissiale pour les territoires des anciennes paroisses
supprimées: Sainte-Aldegonde, Saint-Étienne, Saint-Gangulphe, Sainte-Catherine
et Sainte-Madeleine.
de l’an 1000 et sont les mêmes que celles de Saint-Servais de Maastricht. La
tour carrée est en grès houiller, et la partie supérieure consiste en un massif
rectangulaire en bois. Le choeur gothique est de la fin du XIVe siècle. Vers
1700, une voûte remplace l’ancien plafond de l’époque romane et on fait un
intérieur baroque. L’église garde des témoins de chaque époque; elle a été
dégradée, parfois mal restaurée, agrandie, repeinte, transformée, mais nous est
parvenue riche de sa longue histoire. La chaire Louis XIV vient de l’ancienne
église paroissiale Sainte-Ursule. Un grand portail en marbre, don du prévôt
Michel Clercx I (1727) donne accès au cloître
La Place Saint Etienne toute nouvelle
La place Saint-Etienne a été inaugurée ce
vendredi 2 septembre 2005, un an jour pour jour du 1er anniversaire de
l’inauguration des Galeries Saint-Lambert qui a d’ailleurs contribué pour 470.000
€, dans l’aménagement. La place avait longtemps été appelée « la place sans
nom ». Assez vite la la sous-commission de la toponymie élimine Duysinx, Pétrarque ou
Grand Bazar, Les « passéistes » réclament « place Saint-Etienne ». D’autres
encore défendent le générique « Coeur de Liège ». En fait, ces passéistes sontles calotins et les génériques les maçons. L’échevin Jean-Pierre Goffin a voulu
éviter que se reproduise le problème de la place Cathédrale, renommée place Roi
Albert. Il a donc pris le temps d’étudier la centaine de propositions qu’il a
reçues. Le Conseil communal du22 NOVEMBRE 2004 approuve la dénomination, sans
enquête publique, d’une nouvelle place non nommée, comprise entre les rues
Saint-Etienne, en Gérardrie, Saint-Gangulphe et Saint-Denis, place située
derrière l’ancien Grand Bazar en “Place Saint Etienne”. La délibération est
adoptée par 40 votes positifs. Il y a 1 vote négatif et 1abstention. Mais on se
rend compte, en dernière minute, d’un couac : M. GOFFIN demande de
décréter l’urgence pour un point qui ne figure pas à l’ordre du jour. Il s’agit
d’approuver la dénomination de la “rue Saint Etienne”, comprise entre la rue
Gérardrie et la place Saint Denis en “rue Lambert Lombard”. On avait oublié qu’il
restait un bout de rue Saint Etienne… Les laics se consoleront, peut-être, avec
cet hommage à Lambert Lombard, humaniste, peintre, architecte liégeois, connu
pour son portrait sur les anciens billets de cent francs belges. L’Ecolo
Madeleine Mairlot a défendu jusqu’au bout sa suggestion de place du Grand
Bazar. Pour l’échevin des travaux, si le patronyme Saint-Étienne s’est imposé,
ce peut-être parce qu’il est saint patron des paveurs ! Et à Liège on s’y
connaît pour paver et dépaver…
trouvait le centre commercial Gérardrie. Au début des années 1960, le Grand
Bazar de la place Saint-Lambert s’étend par l’arrière. Tout un îlot d’immeuble
est démoli entre les rues Saint-Étienne et Saint-Denis, pour y ériger une
extension du magasin qu’on appellera le « hall Saint-Denis». utrefois il y avait là une ruelle dédiée à
Saint-Étienne, qui menait à l’ancienne église Saint-Étienne, à l’angle des rues
Saint-Étienne et Chapelle des Clercs. A partir d’ici la balade suit http://hachhachhh.blogspot.be/2014/03/balade-liege-des-revoltes-les-braises.html